Ah, les salons du livre, ce mélange savoureux entre une cacophonie littéraire et une kermesse pour écrivains ! Un événement où l’on espère secrètement vider nos stocks de livres tout en évitant de vider notre compte en banque.
L’organisation du salon du livre de Saint-Nicolas de Port, ce dimanche, était rôdée et la journée a été agréable. Les visiteurs ont été nombreux. Même si j’ai eu parfois l’impression de voir dix fois les mêmes personnes passer.
Les salons ont quand même cette capacité inquiétante à se transformer en espèce de « speed dating » littéraire, où chaque visiteur feuillette votre œuvre comme s’il cherchait le grand amour. Spoiler alerte : le plus souvent, ils repartent uniquement avec votre petite carte de visite. Mais il se pourrait bien qu’un jour, à force de croiser votre nom dans plusieurs salons, le coup de foudre littéraire frappe pour de bon.
Les salons offrent également une belle occasion de rencontrer d’autres auteurs : édités, auto édités, primo auteurs ou grands habitués. Les conversations oscillent entre « Comment t’as vendu autant de livres ? » et « Mais au fait, c’est de toi dont tu parles dans le livre ? » De savoureux échanges, même s’il s’agit parfois de se retenir pour éviter de rire trop fort à certaines anecdotes. J’étais particulièrement bien entourée par des auteurs dont je ne manquerai pas de lire le ou les romans : Anne de Grossouvre, Jérome Bonnet, Lenny Pelletier et Coralie Hossen.
En somme, bien que le rêve de l’écrivain soit souvent de capturer l’attention d’un large public, les salons du livre sont ces moments de vie qui nous rappellent que l’essentiel réside aussi dans les rencontres et les rires partagés ! Bref, je n’ai rien vendu, mais je suis contente d’être venue !
P.S. : merci à ma frangine Jennifer d’avoir bravé le froid et la fatigue, d’avoir joué le chauffeur et la dame de compagnie !
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