À la fenêtre, le vent

Un titre empreint de poésie pour un cadre bien moins poétique : la prison. Nous parlons ici de la maison centrale d’Ensisheim et du centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach. Ce livre résulte d’ateliers d’écriture animés par Marie Hillenweck, une connaissance de mes années de lycée. Hier soir, lors d’une rencontre à la librairie Bisey de Thann, le livre et son histoire ont été dévoilés par les différents participants au projet.

L’objectif n’était pas de lancer un débat sur l’institution carcérale, mais plutôt de rappeler que les personnes détenues – un terme que le visiteur de prison tenait à souligner – restent bel et bien des êtres humains. Bien que leur liberté soit restreinte, leur dignité leur reste intacte. Les morceaux choisis, selon les directives, variaient entre puissance émotionnelle et légèreté, sans jamais perdre leur incroyable qualité. C’est un nouvel exemple du pouvoir rédempteur que l’écriture peut avoir.

Je n’ai pas encore entre les mains le livre en version physique, car Marie et moi envisageons de nous retrouver pour un « échange littéraire ». La Symphonie des corps s’est presque envolée des étagères de la librairie, avec seulement un exemplaire restant après 14 ventes durant le mois de février !
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