On ne guérit pas de son enfance

19 novembre — Journée internationale de prévention des abus envers les enfants

« On ne guérit pas de son enfance. »

Il y a des enfances qui se construisent sur des bases fragiles, et d’autres qui se fracassent avant même d’avoir commencé.

Celle de Bertrand, dans Regarde-moi maintenant, fait partie de celles qu’on tait trop souvent.

Ignoré.

Méprisé.

Puis violenté par un père qui aurait dû le protéger.

Et finalement abandonné, comme si un enfant pouvait être de trop, ou de rien.

Ce qu’il reste après cela ?

Des cicatrices invisibles.

Des peurs anciennes qui deviennent des réflexes.

Une lutte quotidienne pour ne pas reproduire ce que l’on a subi.

Et cette question lancinante : comment devenir un adulte solide quand on n’a jamais été un enfant en sécurité ?

Bertrand n’est pas un cas isolé.

Il est le reflet de ces milliers d’enfants qui survivent dans le silence, et qui, devenus adultes, tentent encore de réparer ce qui aurait dû être intact.

Aujourd’hui, j’ai envie de leur rendre hommage.

À ceux qui ont grandi trop vite.

À ceux qui n’ont jamais été regardés.

À ceux qui ont dû apprendre seuls à se protéger.

Parce que oui : on ne guérit jamais tout à fait de son enfance.

Mais on peut apprendre à se reconstruire.

Et parfois, un simple regard, un vrai, peut changer une vie.

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fleurs_Admin

Autrice Biographe Ecrivain fantôme Prête-plume

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