En tant que biographe et autrice, j’entends souvent parler des étincelles qui allument la passion de l’écriture. Encore ce samedi, dans au salon du livre de Villersexel, nous avons évoquer entre nous, ce qui nous a conduit à écrire. Pour ma part, cette étincelle a pris la forme… de « Les cornichons au chocolat » !
J’avais 14 ans en 1983. En feuilletant les pages de ce livre, j’ai été tellement captivée que j’ai eu envie de tenir mon propre journal intime. Qu’en ai-je fait par la suite, d’ailleurs ?
L’idée de coucher mes pensées sur papier, de créer mon propre univers secret, était absolument fascinante.
Et la cerise sur le gâteau (ou plutôt le cornichon sur le chocolat ?) fut la révélation, bien plus tard, de l’identité de l’auteur. Pendant des années, j’étais persuadée d’avoir lu un roman de Stéphanie… pour découvrir, adulte, que l’esprit brillant derrière ces pages était en réalité Philippe Labro !
Un vague sentiment de m’être fait berner ?! C’est peut-être cela, le véritable talent : celui de nous transporter, de nous faire croire à des mondes et des voix, même si la réalité de l’auteur est autre. Et, dans mon cas, de semer la graine d’une vocation (qui ne germera que bien plus tard !)
Mon ultime questionnement restera cependant : comment peut-on manger des cornichons avec du chocolat !? ![]()
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