
L’envoi de manuscrit : un marathon, pas un sprint !
Vous avez terminé votre manuscrit, bravo ! Oui, on s’auto-félicite d’abord !
Mais l’aventure ne fait que commencer. L’envoi de votre précieux texte aux éditeurs est une étape cruciale, et il est essentiel de comprendre ce qu’elle implique :
Une longue, voire très longue attente :
Les éditeurs reçoivent des centaines, des milliers de manuscrits chaque année. La lecture et l’évaluation prennent du temps. Soyez patient ! Certains éditeurs annoncent heureusement un délai (entre trois mois et un an) : au-delà, votre manuscrit n’a pas été retenu.
La sélection est rude :
Seule une infime partie des manuscrits reçus est publiée. Ne vous découragez pas si vous recevez des refus, c’est le lot de nombreux auteurs, même les plus célèbres.
Les critères sont variés : Chaque maison d’édition a sa propre ligne éditoriale. Renseignez-vous bien avant d’envoyer votre manuscrit pour cibler les éditeurs susceptibles d’être intéressés par votre genre littéraire.
La présentation compte :
Un manuscrit bien présenté et respectant les consignes des éditeurs a plus de chances d’être lu attentivement. Consultez les sites web des maisons d’édition pour connaître leurs modalités d’envoi : certaines demandent une note d’intention ou un synopsis, d’autres une biographie succinte ou simplement le manuscrit… Il y a de quoi en perdre son latin !
J’entends souvent « La maison d’édition se chargera de la correction. » Oui ! mais si votre manuscrit est bourré de fautes, il ne sera même pas lu. Donc, au besoin, je suis là ! Fleurs d’encre – biographe et correctrice
Pour ma part, j’ai épluché la précieuse liste de Loumina.fr, qui ne propose que des maisons à compte d’éditeurs, pour ne pas me tromper dans mes envois. Je n’avais pas été aussi consciencieuse pour La Symphonie des corps et je ne l’avais envoyé qu’à deux maisons. Je n’ai pas fait d’envoi par courrier : ça revient vraiment très cher (surtout si on en fait plusieurs : un manuscrit de 350 pages à imprimer + le tarif de la Poste )
Je tente ma chance pour Roman 2, parce que l’auto-édition me fait encore peur. Mais je rencontre de plus en plus de personnes compétentes qui m’incite à explorer cette possibilité.
Wait and see.
L’envoi d’un manuscrit est un acte de foi. Croyez en votre travail, persévérez et ne perdez jamais espoir !
